Spéciale dédicace à l'auteur de mes jours.

"Nous sommes rentrés à la maison. Il me tenait la main, et me prodiguait quelques sages conseils, en termes adultes, pondérés et raisonnables. il s'exprimait avec le calme et la sérénité d'un homme ayant une  longue expérience de l'existance. Et ses paroles resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Cette phrase, entre autres, d'une grandeur d'âme exemplaire : "la prochaine fois qu'il t'emmerde, tu lui fous un grand coup de pied dans les couilles, et crois-moi, il viendra plus te faire chier"

"Papa est parti, fleur au fusil, s'engager dans, l'armée française pour obtenir la naturalisation française. Puis, il est reparti avec sa valise, derrière deux flics, pour obtenir la naturalisation française. Si il était revenu, si il était là, devant moi, je lui demanderais volontiers s'il n'aurait pas, à l'occasion, accepté de se faire enculer par le maréchal Pétain. Rien que pour obtenir la naturalisation française. Cela dit avec tout le respect que je dois à l'auteur de mes jours."

Marcel Gottlieb,
Gotlib.