"Je vais bien. Tellement bien que j'ai envie de te le dire, pour te montrer que je peux aller bien, que ça me va mieux que la tristesse. Que j'ai envie d'être belle, et que je me trouve même jolie."
J'vais bien par ce qu'en un claquement de doigt t'as fais exploser mes peurs comme du papier bulle.
<<... Alors gardons nous de tacher d'encre nos pages, de les froisser et de nous salir les doigts et la paume à la poudre carbone des crayons.
La vie n'est pas un palimpseste tu sais.
"Je pourrais passer une nuit entière à te regarder dans les yeux
Et même si ça me brûle, et encore
Et encore."
Me brûler la rétine de toi, me saouler de ton regard. J'attends de te retrouver de nouvelles fois.
Parce que si l'eau creuse la roche, si les fleurs reviennent après la neige... Pourquoi ne pas se retrouver, Irène.. ? >>
"Comment évacuer tout ça hein.
Au fond, ce qu'il me faudrait, ça serait un bouchon, tu sais, comme ceux des éviers, relié par une chaîne en métal.
Vider les eaux sales, simplement se vider.
Mais j'ai pas ça moi. Je suis complètement fermée, je peux pas évacuer. L'eaucommence à croupir.
L'odeur nauséabonde monte à la gorge et aux yeux."
Pensée pour mon Cappuccino. Cette grande fille.
<< D'abord,
Un ruban rouge comme marque page, pages que tu tournes d'une main, l'autre prise par ta cigarette. Tes cheveux blonds au soleil.
Puis l'odeur du café et de la fumée, les quelques rayons qui ont réussi à passer à travers les volets, lumière colorée par le rideau bleu... Et pour finir le Silence.
Aujourd'hui, j'ai honte de tes mots et de tes actes que j'entends dans la bouche des autres. "Oui, je la connais."
J'ai toujours peur d'ouvrir ta porte et de te trouver endormie, j'ai peur de casser quelque chose ou d'en faire tomber une autre, j'ai peur de faire grincer le bois parce que je ne suis plus aussi légère qu'avant, la nuit. J'ai peur de respirer trop fort.
Un ruban rouge comme marque page, le livre est ouvert au même endroit depuis longtemps maintenant. Aujourd'hui, les pages tu ne les tournes plus.
Un jour, le vent les tournera. >>
Quelques minutes ont suffit pour nous propulser dans l'azur. Mais du bleu de tes yeux et de notre ciel j'ai lâché prise, pour plonger dans les profondeurs. Les yeux fermés à m'en fendre les paupières, tête la première. Apnée.
Aujourd'hui, Mnémosyne me torture.
Me faisant passer des vagues réminiscences aux souvenirs lacérant.
Rythmant mes heures par des synesthésies qui ne s'arrêtent pas.
L'ambre et la lumière.
L'ambre à ma main et les lumières du parc de la Cure d'Air.
La chute n'était pas bien longue.
Comme cette histoire.
"Je cris ces mots dans l'espoir que le vent les transporte jusqu'à toi. Ce même vent qui à fait s'envoler tout ce qui me restait de toi. J'ai beau refermer mes mains à m'en enfoncer les ongles dans la paume, plus que du sable. C'est tout. Cette pierre d'espérance qui s'est effrité avec le temps qui passe.
Parce que j'y croyais. Et j'espère y croire encore.
J'ai plus de souffle, plus de force pour un dernier mot dans le vent."
"Ô temps, suspend ton vol... Et vous, heures propices, suspendez votre cours. Laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours."
J'ai dans les bottes des montagnes de questions...
... Où subsiste encore ton écho.
Voilà, l'expo c'est fini. C'était chouette, mais trèèèèès fatiguant.
Bon bon, alors j'ai des "merci" à distribuer.
- A Jo particulièrement. Pour tout. Et à ses dabz.
- A ceux qui se sont bougé jusqu'à malzéville (youhou, il en fallait du courage).
- A mon Lumix.
- Au Doliprane et médicaments en tout genre (Ouais parce que Jo, c'était sympa hein, le décors type "ancienne carrosserie", mais j'ai chopé une crève d'enfer.)
Ahahah, je sais pas pourquoi je post encore ici, plus personne ne vient..
"I'm a poooooor lonesome cowboy..."
Cet espoir que je tiens dans ma main. Parce qu'avec toi, ce mot est devenu palpable.
Ton souffle dans mon cou. Mes yeux plongés dans le bleu des tiens.
"Moi contre ton épaule je repars à la lutte"
"Pour rendre au crépuscule la beauté des aurores
Dis moi qu'on brûle encore..."
